OnlyFans, un canal marketing on fire ?

Dans l’univers saturé du marketing digital, le succès sourit aux audacieux. Emily Oberg, fondatrice de la marque de streetwear Sporty & Rich, détourne les codes du marketing digital en choisissant OnlyFans comme plateforme privilégiée pour dévoiler sa marque de bien-être sexuel, Sensual Sport. Après s’être faite désirer en postant des images suggestives, la marque a sorti 3 produits hier : un vibrateur et 2 types de lubrifiant.

Vers une nouvelle monétisation de la creator economy

Plusieurs levées de fonds et acquisitions nous indiquent que le social shopping et de façon plus générale la monétisation de la creator economy passent à la vitesse supérieure. Whatnot, une application de livestream shopping, a levé $265 M en janvier après avoir dépassé $3 Mds de ventes en direct en 2024. ShopMy, une plateforme d’affiliation connectant créateurs et marques, a levé $77,5 M en série B, atteignant une valorisation de $410 M après être devenue rentable. L’entreprise Gloss Ventures, spécialisée dans le lancement de marques via le social commerce, a de son côté levé $15 M auprès de Peterson Partners. Enfin, Later, une société de marketing d’influence, a racheté la plateforme d’affiliation Mavely pour $250 M, et Planoly a acquis Snipfeed, un concurrent de Linktree.

La creator economy a besoin d’un back office digne de ce nom

Le concept de passion economy a été popularisé par Li Jin en octobre 2019, à l’époque partner chez Andreessen Horowitz. Son constat est simple : de plus en plus de créateurs monétisent leur talent individuel sur des nouvelles plateformes (Substack, Podia, YouTube…) qui leur permettent de se connecter directement à une fanbase, sans intermédiaire. Individuality is a feature, not a bug.

🌟 Specials : outils musicaux pour l’Afrique, nouveaux assistants d’écriture B2B

L’hégémonie de Spotify sur le marché de la musique en streaming est sans égal. Avec 365M d’utilisateurs, l’app détient 30 % des PDM dans le monde. Mais un continent résiste : l’Afrique. En cause, un système de paiement digital trop peu développé et une scène de labels musicaux très fragmentée qui ne facilite pas les accords commerciaux. Pourtant, c’est un réservoir de croissance énorme avec 1/5 de la population qui y vit.